L’étude Prevagay a été menée en 2009 par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), en partenariat avec le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg) et le Centre national de référence du VIH auprès de HSH, âgés de 18 ans et plus, et fréquentant des lieux de convivialité parisiens (bars, clubs, saunas, backrooms).
Dans le cadre de cette étude menée dans 14 établissements parisiens, 886 hommes ont été interrogés et ont accepté un prélèvement de sang. Parmi eux, 157 (soit 18%) étaient séropositifs pour le VIH dont 31 (20 %) ignoraient leur infection au moment de l’enquête. Les analyses effectuées en 2009 avaient permis de dresser un premier état de l’incidence en utilisant un test d’infection récente par le VIH. La méthode de calcul utilisée aujourd’hui s’est affinée et tient compte de l’effet des traitements antirétroviraux sur les résultats du test.
Dans le cadre de cette étude menée dans 14 établissements parisiens, 886 hommes ont été interrogés et ont accepté un prélèvement de sang. Parmi eux, 157 (soit 18%) étaient séropositifs pour le VIH dont 31 (20 %) ignoraient leur infection au moment de l’enquête. Les analyses effectuées en 2009 avaient permis de dresser un premier état de l’incidence en utilisant un test d’infection récente par le VIH. La méthode de calcul utilisée aujourd’hui s’est affinée et tient compte de l’effet des traitements antirétroviraux sur les résultats du test.
Cette nouvelle estimation d’incidence du VIH concerne une population spécifique et ne peut pas être généralisée au-delà. Elle est néanmoins préoccupante et montre que la transmission du VIH était particulièrement importante parmi les personnes fréquentant les lieux de convivialités étudiés en 2009.
L’étude montre également que malgré un recours fréquent au test de dépistage, une part importante des hommes fréquentant les lieux de convivialité étudiés à Paris, ne connaissait pas son statut vis-à-vis de l’infection. Compte-tenu du fort taux d’incidence, le recours au test de dépistage ne suffit pas à connaître en temps réel son statut sérologique. Les hommes qui adapteraient leurs comportements sexuels, en abandonnant le préservatif en fonction du statut supposé de leur(s) partenaire(s), s’exposaient à un risque de contamination important.
Cette étude confirme l’importance des messages et des moyens de prévention dans la population des HSH
exposés au risque d’infection.
Contact(s) presse :
InVS : Magali Rodde 01 41 79 67 79 [email protected]
ANRS : Marie-Christine Simon 01 53 94 60 30 [email protected]
SNEG : Antonio Alexandre (Directeur Prévention) 01 44 59 95 12 [email protected]
1- Le Vu S, Velter A, Meyer L, Peytavin G, Guinard J, Pillonel J, Barin F, Semaille C. Biomarker-based HIV Incidence in a
community sample of Men who have Sex with Men in Paris France. Plos One 2012 June 29
L’étude montre également que malgré un recours fréquent au test de dépistage, une part importante des hommes fréquentant les lieux de convivialité étudiés à Paris, ne connaissait pas son statut vis-à-vis de l’infection. Compte-tenu du fort taux d’incidence, le recours au test de dépistage ne suffit pas à connaître en temps réel son statut sérologique. Les hommes qui adapteraient leurs comportements sexuels, en abandonnant le préservatif en fonction du statut supposé de leur(s) partenaire(s), s’exposaient à un risque de contamination important.
Cette étude confirme l’importance des messages et des moyens de prévention dans la population des HSH
exposés au risque d’infection.
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InVS : Magali Rodde 01 41 79 67 79 [email protected]
ANRS : Marie-Christine Simon 01 53 94 60 30 [email protected]
SNEG : Antonio Alexandre (Directeur Prévention) 01 44 59 95 12 [email protected]
1- Le Vu S, Velter A, Meyer L, Peytavin G, Guinard J, Pillonel J, Barin F, Semaille C. Biomarker-based HIV Incidence in a
community sample of Men who have Sex with Men in Paris France. Plos One 2012 June 29