La recherche sur le VIH/sida
Les grandes missions de l'agence sont :
- la recherche fondamentale : mieux comprendre les mécanismes de l'infection par le VIH et identifier de nouveaux moyens de la combattre
- la recherche clinique : évaluer de nouvelles stratégies de traitement plus efficaces, plus simples et mieux tolérées
- la recherche vaccinale : mettre au point un vaccin préventif efficace contre l'infection
- la recherche en santé publique et en sciences sociales : améliorer les connaissances sur les dimensions sociales, psychologiques et culturelles de l'épidémie et contribuer aux stratégies de prévention et de prise en charge des personnes atteintes
- la recherche dans les pays en développement : favoriser l'accès aux traitements et mieux connaître l'épidémie dans ces pays.

La recherche sur les hépatites virales B et C
Les grandes missions de l'agence sont :
- la recherche fondamentale : mieux comprendre les mécanismes de l'infection par les hépatites et identifier de nouveaux moyens de la combattre
- la recherche clinique : évaluer de nouvelles stratégies de traitement plus efficaces, plus simples et mieux tolérées
- la recherche en santé publique et en sciences sociales : améliorer les connaissances sur les dimensions sociales, psychologiques et culturelles de l'infection par les hépatites virales et contribuer aux stratégies de prévention et de prise en charge des personnes atteintes
- la recherche dans les pays en développement : connaître l'épidémie des hépatites virales dans ces pays et proposer des stratégies adaptées de prise en charge et de prévention.

Dans les pays en développement :
L’agence est présente dans les pays en développement, où elle anime et soutient des programmes de recherche pour :
- mieux comprendre les mécanismes de l’infection par le VIH et identifier de nouveaux moyens de la combattre
- évaluer de nouvelles stratégies de traitement plus efficaces, plus simples et mieux tolérées
- mettre au point un vaccin préventif efficace contre l’infection
- améliorer les connaissances sur les dimensions sociales, psychologiques et culturelles de l’épidémie et contribuer aux stratégies de prévention et de prise en charge des personnes atteintes
- favoriser l’accès aux traitements et mieux connaître l’épidémie dans ces pays.

L'argent de l'ANRS provient principalement des ministères de la Recherche, de la Santé et des Affaires étrangères. L'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), le Centre national de recherche scientifique (CNRS) et l’institut Pasteur et de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) sont membres de son conseil d'administration. Un représentant associatif y siège également.

L’agence est dirigée par le professeur Jean-François Delfraissy, depuis 2005. Le Pr Delfraissy a été le coordinateur du rapport national sur la prise en charge des patients infectés par le VIH. Il a été vice-président du groupe d’experts réunis par l’Onusida en 2004 pour définir les recommandations sur l’utilisation des antirétroviraux dans les pays du Sud. Impliqué dès 1983 dans la prise en charge des patients infectés par le VIH, à l’hôpital Antoine-Béclère à Clamart (Hauts-Seine), Jean-François Delfraissy est aujourd’hui chef du service de Médecine Interne et Maladies Infectieuses de l’hôpital Bicêtre (Val de-Marne), co-directeur de l’unité Inserm "Virus, neurones et immunité" et professeur d’immunologie Clinique et de Médecine Interne à la Faculté de Médecine Paris-Sud.
Depuis 2008, il est aussi le directeur de l'Institut de microbiologie et des maladies infectieuses.

L'ANRS est à l'origine d'avancées majeures en démontrant par exemple le bénéfice :
- du traitement préventif de la transmission du VIH de la mère à l'enfant
- du traitement pour les patients en échec thérapeutique
- des trithérapies associant des médicaments génériques à faible coût pour les pays en développement
- du rôle protecteur partiel de la circoncision masculine sur le risque de transmission du VIH

>> En 2010, IPERGAY : première recherche pour évaluer une intervention en prévention !

Budget
53.3 millions d'euros (2009)
Plus de 95% du budget est affecté aux projets de recherche
339postes de doctorants et post-doctorants, de moniteurs d'études cliniques, biologiques, en sciences sociales, et de personnels dédiés à la réalisation des projets Anrs

Appels d'offres
295 projets de recherche déposés
96 retenus
50 allocations de recherche

Personnels
53 personnes
- Recherches fondamentales : VIH : 18% des dépenses, 76 projets en cours
- Recherches vaccinales VIH : 7,6% des dépenses, 12 projets en cours
- Recherches en santé publiques, sciences de l'homme et de la société : 8.3% des dépenses, 18 projets en cours
- Recherches cliniques VIH : 28% des dépenses, 59 projets en cours
- Recherches sur les hépatites virales : 16.8% des dépenses, 74 projets en cours
- Etudes cliniques (hors pays en développement) : 67 études cliniques multicentriques en cours dans le VIH et les hépatites - Recherches dans les pays en développement : 20.8% des dépenses, 76 projets en cours
dont :
- 40 essais cliniques
- 19 cohortes
- 8 études physiopathologiques

Plus de 10000 patients inclus.
1 réseau global de plus de 300 services hospitaliers dont 40 assurent 70% de l'activité
6 centres de méthodologie et de gestion
1 biothèque centralisée conservant les prélèvements

Publications
544 publications scientifiques issues de projets financés par l'Anrs.
6.8% des publications Anrs se situent dans le corpus 1% d'excellence.