L’ANRS (Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les hépatites), c'est quoi ?


L’Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) est un groupement d’intérêt public créé en 1992 regroupant l’État français et des organismes de recherche pour animer, financer et coordonner des programmes de recherche en France sur le sida et les hépatites virales B et C (recherches biologique fondamentale, vaccinale, clinique et épidémiologique, essais thérapeutiques, recherches en santé publique, en sciences de l’homme et de la société).



SES MISSIONS

L’ANRS (Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les hépatites), c'est quoi ?
La recherche sur le VIH/sida
Les grandes missions de l'agence sont :
- la recherche fondamentale : mieux comprendre les mécanismes de l'infection par le VIH et identifier de nouveaux moyens de la combattre
- la recherche clinique : évaluer de nouvelles stratégies de traitement plus efficaces, plus simples et mieux tolérées
- la recherche vaccinale : mettre au point un vaccin préventif efficace contre l'infection
- la recherche en santé publique et en sciences sociales : améliorer les connaissances sur les dimensions sociales, psychologiques et culturelles de l'épidémie et contribuer aux stratégies de prévention et de prise en charge des personnes atteintes
- la recherche dans les pays en développement : favoriser l'accès aux traitements et mieux connaître l'épidémie dans ces pays.

La recherche sur les hépatites virales B et C
Les grandes missions de l'agence sont :
- la recherche fondamentale : mieux comprendre les mécanismes de l'infection par les hépatites et identifier de nouveaux moyens de la combattre
- la recherche clinique : évaluer de nouvelles stratégies de traitement plus efficaces, plus simples et mieux tolérées
- la recherche en santé publique et en sciences sociales : améliorer les connaissances sur les dimensions sociales, psychologiques et culturelles de l'infection par les hépatites virales et contribuer aux stratégies de prévention et de prise en charge des personnes atteintes
- la recherche dans les pays en développement : connaître l'épidémie des hépatites virales dans ces pays et proposer des stratégies adaptées de prise en charge et de prévention azerty.

L’agence est également présente dans les pays en développement, où elle anime et soutient des programmes de recherche pour :
- mieux comprendre les mécanismes de l’infection par le VIH et identifier de nouveaux moyens de la combattre
- évaluer de nouvelles stratégies de traitement plus efficaces, plus simples et mieux tolérées
- mettre au point un vaccin préventif efficace contre l’infection
- améliorer les connaissances sur les dimensions sociales, psychologiques et culturelles de l’épidémie et contribuer aux stratégies de prévention et de prise en charge des personnes atteintes
- favoriser l’accès aux traitements et mieux connaître l’épidémie dans ces pays.

Toutes ces actions sont menées avec le soutien des ministères de la Recherche, de la Santé et des Affaires étrangères ainsi que de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), du Centre national de recherche scientifique (CNRS), de l’Institut Pasteur et de l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

QUI ?

À sa création, il associe comme partenaire l'État, représenté par le ministère de la Recherche, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et l'Institut Pasteur. Le, un arrêté approuvant la convention constitutive modifiée, complète la liste des membres avec pour nouveau partenaire le ministère de la Santé.

L’agence est aujourd’hui dirigée par le professeur Jean-François Delfraissy, depuis 2005. Le Pr Delfraissy est le coordinateur du rapport national sur la prise en charge des patients infectés par le VIH depuis 1999, il a par ailleurs été vice-président du groupe d’experts réunis par l’Onusida en 2004 pour définir les recommandations sur l’utilisation des antirétroviraux dans les pays du Sud. Impliqué dès 1983 dans la prise en charge des patients infectés par le VIH, à l’époque à l’hôpital Antoine-Béclère à Clamart (Hauts-Seine), Jean-François Delfraissy est aujourd’hui chef du service de Médecine Interne et Maladies Infectieuses de l’hôpital Bicêtre (Val de-Marne), co-directeur de l’unité Inserm "Virus, neurones et immunité" et professeur d’immunologie Clinique et de Médecine Interne à la Faculté de Médecine Paris-Sud. ????

RESULTATS ET ETUDES

L’infection par le VIH et son traitement ont beaucoup évolué et de nouveaux enjeux pour la prévention sont apparus. Une somme importante de recherches a été publiée, principalement financées par l’ANRS.

Les études en cours :
- ESSAIS THÉRAPEUTIQUES
Stratégie vaccinale VHB préventive
Diminution de la fibrose
Négativation HBs
Lymphome et VHC
Diminution de la fibrose
Réduction de la charge virale VHC
- ÉTUDE EN SCIENCE HUMAINE ET SOCIALE
Vaccination hépatite B dans des CDAG
- COHORTE
Patients avec cirrhoses non compliquées

>> En 2010, IPERGAY : première recherche pour évaluer une intervention en prévention !

CHIFFRES-CLES

Budget

43,5 millions d'euros (2009)
Plus de 95% du budget est affecté aux projets de recherche
400 postes de doctorants et post-doctorants, de moniteurs d'études cliniques, biologiques, en sciences sociales, et de personnels dédiés à la réalisation des projets Anrs
Appels d'offres
235 projets de recherche déposés
113 retenus
60 allocations de recherche
Personnels
47 personnes
- Recherches fondamentales : VIH : 15% des dépenses, 75 projets en cours
- Recherches vaccinales VIH : 7,5% des dépenses, 14 projets en cours
- Recherches en santé publiques, sciences de l'homme et de la société : 6,5% des dépenses, 23 projets en cours
- Recherches cliniques VIH : 26,5% des dépenses, 55 projets en cours
- Recherches sur les hépatites virales : 20% des dépenses, 58 projets en cours
- Etudes cliniques (hors pays en développement) : 60 études cliniques multicentriques en cours dans le VIH et les hépatites dont :
- 31 essais cliniques
- 16 cohortes
- 13 études physiopathologiques
plus de 11000 patients inclus
1 réseau global de plus de 300 services hospitaliers dont 40 assurent 87% de l'activité
6 centres de méthodologie et de gestion
1 biothèque centralisée conservant les prélèvements
- Recherches dans les pays en développement : 24,5% des dépenses, 65 projets en cours
Publications
588 publications scientifiques issues de projets financés par l'Anrs, dont environ la moitié a un "Impact Factor" supérieur à 5.
8,5% des publications Anrs se situent dans le corpus 1% d'excellence.




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